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HEIP : le Master 2 « Études stratégiques, sécurité et politiques de défense » s’inscrit dans le nouveau paradigme international

Le contexte international actuel, très instable, pousse les États à recentrer leurs préoccupations autour des questions de sécurité et de défense. Les Hautes études internationales et politiques (HEIP) s’inscrivent dans ce nouveau paradigme international en proposant le Master 2 très complet « Études stratégiques, sécurité et politique de défense ».

Parmi les programmes de niveau Master 2, le M2 « Études stratégiques, sécurité et politique de défense » propose un approfondissement des grandes questions de sécurité et de défense. Ce M2 est composé de sept séminaires et d’une master class.

Il s’agit d’étudier les grands auteurs (la théorie) et la pratique de la pensée stratégique (les acteurs historiques). Ce premier séminaire permet d’examiner les résultats de la lutte contre la prolifération des armes de destruction massive, mais aussi les stratégies spécifiques (navales, aériennes, spatiales, etc.), l’asymétrie et les moyens de combattre le terrorisme. Il propose également de suivre les méthodes de l’OTAN de planification d’une opération. La politique française en matière de politique de sécurité et de défense commune (comparée à celle de l’Allemagne et du Royaume-Uni) et vis-à-vis de l’OTAN fait aussi l’objet de plusieurs interventions dans ce programme.

Ce M2 comprend également les séminaires « La cybersécurité : un nouvel espace de conflictualité » (séminaire 2) et « Les guerres de l’information » (séminaire 3). Ces « guerres silencieuses » sont en effet devenues des thèmes incontournables. Ainsi, les cours porteront sur la transformation numérique (historique, enjeu et caractéristiques du cyberespace), sur ses conséquences en matière de cybercriminalité, sur l’évolution des législations et sur la problématique des ripostes (composantes offensives et défensives, application du droit des conflits armés, etc.).

Le thème principal du séminaire 3, le renseignement, conduit à l’étude des mécanismes et des organisations dans ce domaine. Les compléments portent sur l’intelligence économique et culturelle, le « smart power », la manipulation de l’information, la désobéissance civile et le pacifisme. L’insécurité numérique complète le programme.

Le quatrième séminaire a pour thème « Les relations internationales et la puissance ». Il aborde la puissance et les rapports de force en comparant les politiques de défense de certains pays. La coopération internationale de sécurité est aussi inscrite au programme.

« Sécurité publique et libertés » constitue le cinquième séminaire. Il permet de s’interroger sur la politique de sécurité publique en France et sur l’équilibre « prévention/répression ». Ce séminaire offre donc l’occasion d’analyser l’architecture de sécurité nationale et plus particulièrement le maintien de l’ordre.

Les deux derniers séminaires abordent les thèmes « Nouvelles pratiques stratégiques » et « Industrie de défense et prospective ». Il s’agit d’examiner l’évolution du dialogue multilatéral et la nouvelle donne stratégique, en prenant en compte les suites de la « révolution dans les affaires militaires » et l’hybridation de la guerre. Il s’agit de se projeter dans l’avenir. C’est aussi l’occasion d’étudier la base industrielle et technologique de défense.

Le cycle Master permet aux étudiants de se spécialiser pour acquérir les compétences nécessaires à leur future carrière professionnelle. Celle-ci pourra être très variée, avec des métiers aussi diversifiés que responsable opérationnel de la sécurité dans une société spécialisée, analyste-conseil auprès de prestataires de cybersécurité dans les domaines industriel et commercial, chargé de mission au sein d’organisations internationales, ou encore consultant auprès des entreprises de défense.

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